Neji Hyuuga Admin
Nombre de messages : 392 Age : 32 Localisation : mouthe ( 25) Date d'inscription : 30/05/2007
| Sujet: petit Rôle Play Lun 4 Juin - 11:57 | |
| Piègé des Ombres Chapitre 1 : Le Masque
« La dernière chose dont je puis me souvenir est un affreux mal de tête. Aff.. Et il n'est pas parti. Vous allez problablement dire: « Ouais, ouais, ils disent tous ca. Un mal de tête puis plus rien. » En fait, je n'aurais pas cru moi-même sortir ainsi d'un rêve éveillé aussi réaliste. Amnésie presque totale, peut-être bien. Si encore je peux structurer des phrases et bouger les lèvres, ça n'est pas complet, il me reste des bribes de mémoires. Procédons par étapes.
En tout premier lieu, ne pas paniquer... inspire. Pour l'instant, je tiens. Ensuite, il faut évaluer sa situation. Tourne la tête à gauche et à droite. Je ne vois strictement rien. D'ailleurs je ne sens pas mes yeux. Je n'en ferais pas un drame si c'était les bras, ou les jambes, mais ne plus sentir ses paupières, ça commence à s'approcher de la tragédie.
Qui je suis. C'est un morceau un peu plus complexe. Je suis un homme. Je parle à ma propre personne. Je ne sens plus mon corps, mais j'ai un mal de tête terrible. Si seulement je pouvais... »
Des bruits de pas retentissent. Ils s'approchent, lentement, mais de plus en plus fort. Puis ils s'arrêtent.
- Vous vous parlez encore seul, ma foi !
Génial. Vraiment génial. Je n'ai aucune idée de son identité et il engage la conversation. Sait-il que je ne le vois pas ? Est-il contre moi ? Je ne savais même pas que je vivais et me voilà en train d'avoir peur de perdre la vie.
- Vous pouvez continuer, ne vous inquiétez pas. Moment de silence. Dites, ça vous dérange si j'allume ?
Qu'est-ce qui m'attend, encore ?
- Et puis zut, j'allume.
Clic. Une lumière vive alluma toute la pièce, d'une teinte bleue et très artificielle. Elle semblait sortir tout droit des murs. L'homme se tenait debout, à une vingtaine de mètres devant, le visage caché dans un capuchon, enveloppé uniquement dans une grande tunique noire en lambeaux. Le lieu était calme. On aurait pu entendre un rechargement de fusil à protons à une centaine de mètres. L'homme inspirait la bonté, même si l'on ne voyait pas son visage. Quelque chose était très étrange ici.
Je ne sens toujours pas mes yeux, mais au moins, je n'ai pas perdu la vue... Je ne sais pas qui c'est, mais je me risque à discuter, je ne peux rien perdre.
- Qui êtes-vous ?
- Moi ? ... Si vous saviez à quel point ça n'a aucune importance. Parlons plutôt de vous, étant donné que vous ne vous connaissez pas vous-même.
Admettez qu'avec une réponse comme celle-là, on réfléchit avant de riposter.
- Bon, vous ne savez pas quoi répondre, ce n'est pas grave. On a encore du temps. Laissez-moi m'approcher. Sans toutefois pouvoir voir ses pieds, l'homme s'approcha doucement. Votre nom et Duke. Vous ne vous rappellez de rien. Mais c'est pour votre mieux, je vous l'assure. Vous n'avez pas besoin de vous souvenir. Il mit ses mains dans les manches de sa tunique et sa voix devint grave. Connaissez-vous la différence entre l'obscurité et la lumière ? Il était à présent à un mètre de Duke.
- L'obscurité est causée par l'absence de lumiere et la lumiere, elle, est ...
- Oui, bien sur, épargnez-moi les détails. Vous gardez une culture générale élaborée, Duke, j'en suis heureux. Mais à partir de maintenant, ce que vous aurez appris ne sera plus pareil. Vous avez rejoint une ligue, mon ami, ne vous risquez plus à la clarté.
- Je ne vois pas ce que vous... Argh... Pourquoi est-ce que c'est si douloureux ?
- Ce mal de tête est causé par le fait qu'elle n'est pas... voyons... attachée à un corps.
- QUOI ! Aïe... S'il-vous-plaît, libérez-moi de cette souffrance...
- C'est que votre tête a faim, Duke, elle a besoin de nourriture.
- Donnez-lui à manger !
Ma tête était devenue un animal qu'il fallait nourrir. Parmi mes plus lointains souvenirs, ceux qu'il me reste de lucide, un brin rattaché à la réalité, une tête n'avait jamais faim. Venais-je de demander qu'on donne à manger à ma tête ?
- Red ! Apportez-lui sa dose !
Une voix apparue juste derriere Duke.
- Tout de suite, maître !
A-t-il été là tout ce temps ? Je n'y comprend plus rien.
Une porte actionnée par compression d'air se fit entendre. Psscht. Pendant l'instant où elle fut ouverte, on entendit une terrible cacophonie de l'autre côté. Puis, à sa fermeture, le silence pesant était de retour. Alimenté cette fois par la respiration haletante de notre ami.
Après des secondes entières (lorsqu'on souffre, cette expression garde un certain sens) d'une douleur qui s'intensifiait graduellement, la porte se réouvrit et les bruits de pas précipités de Red se rendirent jusqu'a Duke.
L'étrange personne en tunique noire émit une d'exclamation de joie en voyant arriver son subalterne. Il reprend ainsi la parole:
- Par les pouvoirs qui me sont conférés par l'Ombre, je dédis à Duke, porteur d'obscurité, le Masque des Anciens...
Un décli retenti. Le coffret sombre que Red tenait à la main s'ouvrit, laissant paraître un masque noir, percé simplement de deux trous pour les yeux. D'un geste magistral, le maître prit d'une main le masque et de l'autre, saisit une petite boule lumineuse qui se trouvait juste en-dessous de l'objet.
- Et maintenant, selon la tradition, je perce la lumière par le Masque, pour éteindre les rayons à tout jamais.
Duke transpirait de tous les pores de son visage. Il agonisait, mais ne se permettait pas de détruire le rituel qui se déroulait devant ses yeux en poussant des cris de douleur. De toute façon, il n'arrivait même plus à ouvrir la bouche.
Je vais mourir, ça y est. C'est mon heure, c'est sûr.
Le maître enfonça la boule dans le Masque et un bruit horrible empli la pièce, semblable aux réacteurs d'un vaisseau spatial rapide dans une atmosphère. Une sorte de sifflement si aigü qu'il en déchire les tympans... Habituellement.
Lorsque la boule fut consummée entièrement par la fumée noir de l'objet que le Maître tenait, ce dernier s'approcha de Duke.
- N'ayez pas peur, tout se passera bien.
Puis il posa le Masque sur le visage de notre héros.
- À suivre. -Chapitre 2 : Le Réveil
Souffrir ? Vous n'avez pas la moindre idée de ce qu'est la notion de la souffrance. Si à cet instant j'étais mort, ç'aurait été un soulagement intégral. La douleur ne s'attaquait pas seulement à ma chair, mais à mon âme. Elle attaquait mon système complet, elle me purgeait de mes forces et de ma vitalité. Ça change quelqu'un à tout jamais, de ressentir un tel chamboulement. Les limites même de ce qu'on pense du calvaire venaient de reculer. J'étais à la limite du supportable. Non, en fait, le supportable venait de me quitter.
Après des jours, des semaines, voire des années, j'ai ouvert les yeux. Je n'arrivais pas à respirer. J'étais parcouru de secousses violentes, de convulsions répétées. Quelque chose avait changé. À jamais. J'arrivais à bouger les doigts. Un bon signe, j'imagine. J'ai d'abord regardé mes mains. Elles étaient noires comme du charbon. J'ai dirigé les yeux vers le reste de mon corps et après un examen complet, c'était confirmé: j'étais entièrement noir. En regardant autour de moi, j'ai remarqué que j'étais dans le fond d'une grotte. Sans aucune lampe, sans aucune source de lumière.
Me lever fut très difficile. D'abord bouger les jambes était un défi de taille. Les pensées se bousculaient dans mon crâne à une vitesse effarante. Je n'étais plus moi, j'avais absorbé toute la substance de ce foutu Masque. Je ne savais strictement pas quoi faire. Partir, oui, mais où ? Dès que mes pieds touchèrent le sol, je m'effondrai sur le sol. C'était presque confortable. Qu'est-ce que cet objet m'avait fait ? J'ai effleuré mon visage avec mes paumes. Quel visage ? Il avait disparu. Je ne pouvais respirer, mais je pouvais voir, entendre et parler. Enfin, parler, je ne savais pas.
- Il y a quelqu'un ?
Aucune réponse. Cependant, je pouvais encore dire des choses. D'ailleurs, comment ai-je fait pour prononcer ces mots sans avoir de bouche ? Le timbre de ma voix sortait de ma tête, il avait passé au travers de ma peau sombre, il était parvenu à atteindre les murs de cette grotte sans aucun problème. Je ne savais pas encore que j'étais devenu télépathe et que je pouvais parler sans remuer des lèvres (je dis bien « des » car les miennes sont je ne sais où).
Après ce qui sembla des heures, je m'appuyai sur ce qui me servait de lit (un roc grossièrement taillé en prisme) et j'avançai vers la sortie de la grotte. La suite était un véritable labyrinthe de tunnels et d'intersections. Je marchais dans les couloirs en me demandant comment je pouvais bien voir sans qu'il n'y ait aucune lumière pénétrant en ces lieux.
Des jours entiers, je marchai sans me rendre compte du temps qui passait. Enfin, j'imaginais que ça faisait des jours entiers, puisque je ne me rappellais presque plus de mon réveil dans la grotte. J'allais de mieux en mieux. Je m'étais aperçu que lorsque que j'approchais mes mains des parois des couloirs, de la fumée noire se détachait des murs et venait recouvrir mon corps. Une énergie insolite parcourait mes veines, je la ressentais, et chaque fois que j'aspirais l'énergie des murs, je sentais de l'amélioration à ma santé physique et psychologique. J'ai appris à vivre dans ces tunnels souterrains. Je n'ai jamais mangé, je n'ai jamais bu. D'ailleurs, la faim, la soif et l'envie m'avaient abandonnés dès que ce Masque s'était attaché à moi. La seule chose qu'il me restait, c'était le sentiment de douleur et le désespoir.
Un jour, alors que je passais mes bras près des murs pour en absorber les volutes de fumée, j'ai vu une sortie. Après autant d'années à enfermé, j'avais fini par croire, invraisemblablement, qu'il n'y en avait pas. Les sentiments se chamboulèrent dans mon esprit, passant du doute à l'étonnement, puis de la joie à la crainte. J'avais peur de ce qui se passerait derrière. Je restais loin de cette issue. Je réfléchissais. Que se passera-t-il ? Vais-je vivre normalement ? Est-ce vraiment une issue ? Le seul moyen de le savoir était d'y aller. Après tout, je ne crois pas que cette éventualité aurait pu être pire que ce que j'avais à ce moment-là. Je devenais fou, c'était clair, j'étais une âme solitaire qui dépérissait.
Prenant une profonde inspiration, je me jetai dans l'entrée, prêt à tout.
- À suivre. -a vous de me dire si c'est bien | |
|
Neji Hyuuga Admin
Nombre de messages : 392 Age : 32 Localisation : mouthe ( 25) Date d'inscription : 30/05/2007
| Sujet: Re: petit Rôle Play Mar 5 Juin - 10:04 | |
| oui moi j'ai dit oui mais tu crois qu'ils vont avoir le courage d'y lire ??? | |
|
gaara du desert
Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 18/04/2007
| Sujet: Re: petit Rôle Play Sam 16 Juin - 1:57 | |
| c stilé franchement au début tu te dit o yéé c lon mai enfaite une foi ke ta commencé tu pe plu t'arréter
bravo!! | |
|